TON RÊVE vs. LA RÉALITÉ

Au départ, voilà comment je voyais les choses : mes potes, le voyage, la découverte de paradis perdus, l’aventure…

Seulement voilà, après j’ai dû faire face à ce lourd parpaing qu’est LA RÉALITÉ (très dure à admettre chez une pauvre petite créature comme moi)

• il se trouve que la copine chez qui je voulais aller à Singapour part pour la France le jour où j’arrive dans son pays. La blague (oui, là c’est moi qui ait merdé, j’aurais dû la prévenir il y a des lustres pour éviter que ça n’arrive. Bien joué Micka.)

  

• Le pote qui devait nous accompagner en Nouvelle Zélande et, entres autres, nous apprendre à surfer, assurer la compréhension des locaux face à notre niveau d’anglais calamiteux et nous dépanner grâce à ses connaissances en mécanique est passé du mode “Warrior-moi-je-veux-aller-dans-la-jungle-au-bout-du-monde-ouaich-et-je-vais-m’acheter-une-machette-sur-eBay-de-ce-pas”

au mode “Mes-couilles-ont-rétréci-au-lavage-quand-ma-copine-les-a-passées-à-60°”

Bref, il nous laisse tomber.

• Les potes de Sydney (qui pour le coup étaient prévenus de mon arrivée) se barrent donc en Tasmanie avant que j’arrive.

   

 (Non, je ne vais pas pleurer, je suis forte)

Voilà, en quelques semaines, je passe de l’euphorie du grand départ :

à ça

Là je suis en droit de me poser cette question “Fais-je peur aux gens ?”