La Grande Barrière de Corail

Il pleuviotte ce matin, mais on s'en fiche pas mal puisqu'on va se mouiller de toute façon !
Notre bateau, Silverswift, nous attend à l'embarcadère pour du snorkelling (= masque et tuba) dans la Grande Barrière de Corail.

Un énorme petit déjeuner nous attend dans le bateau. Gourmande que je suis, je me rue sur les muffins et le café.
Grossière erreur car sitôt l'ancre levée, je tombe malade et vomis de tout mon souk ! Mais ça va beaucoup mieux après, je vous rassure !

3 plongées sont programmées sur différents lieux à chaque fois.
Vous allez être déçus, ma GoPro étant restée à Paris, je ne pourrai pas partager ce que j'ai vu, à savoir les magnifiques plateformes coralliennes, les tortues, barracudas, poissons-clowns, poissons-perroquets, requin à pointe noire... Une chose est sûre, toutes ces merveilles resteront gravées à jamais dans ma mémoire.

Seul Yoann, qui a opté pour une plongée, a pu récupérer une photo d'une des tortues qu'il a pu approcher (ce qui vous donne un maigre aperçu de ce qu'on peut trouver sous l'eau, mais c'est mieux que rien, non ?) :

Allez, pour vous consoler, voici la photo de Simon, le moniteur-super-canon-qui-peut-plonger-en-apnée-les-doigts-dans-le-nez ! Voilà. Ça va mieux ?

Au retour, on passera même à côté de baleines !

Dès qu'on voit des tortues, on est tous fous maintenant !

Le soir, alors que nous ne sommes toujours pas redescendus de notre petit nuage, on récupère Clément, un autre copain de Yoann qui a travaillé en Australie avec un Working Holiday Visa comme moi.
Et là c'est très drôle : comme on n'a pas réservé de chambre d'hôtel et qu'il est tard, on pensait qu'on allait pouvoir tenir allongés tous les quatre dans le van... sauf qu'il est trop petit pour ça, haha...

Nous voilà en train d'essayer plusieurs combinaisons pour rentrer tous dedans. Chacun y va de sa proposition : deux dorment quelques heures pendant que deux autres font des tours de garde (oui parce que en Australie, on tolère difficilement les backpackers qui se garent n'importe où pour dormir...), faire une nuit blanche et randonner... Yoann propose même de construire un hamac :

"- Ben quoi, deux bouts de bois et une serviette et le tour est joué ! Comment ça "pas solide" ?"

Au final, on trouvera une zone résidentielle où se garer, planqués derrière les herbes hautes (en espérant qu'il n'y ait pas de crocodile qui s'y cache !). Clément se dévouera pour dormir assis à l'avant avec les bagages pendant que Yoann, Valentin et moi nous tasserons à l'arrière :

On peut presque allonger les jambes, dis-donc !

Pas très confortable tout ça, mais fous rires garantis ! Ça promet pour la suite !